Qui l’eût vu ? Leçon de Wittgenstein appliqué

Charlotte Gauvry et Bruno Goosse
Fêtes de la Philo !
Samedi 16 mars 2019, à 11h
Musée de la Boverie
Parc de la Boverie 3,
4020 Liège

Trop vues, déjà vues, pas encore vues, il est des choses que l’on a sous les yeux mais que l’on ne voit pas.
À en croire Wittgenstein, c’est la cécité qui menace au premier chef le philosophe, prisonnier de ses systèmes de pensée, qui ne parvient pas à voir les nouveaux sursauts du monde réel. C’est la raison pour laquelle Wittgenstein invente une méthode philosophique, qui s’inspire autant du traité sur la métamorphose des plantes de Goethe que des travaux de psychologie expérimentale. On l’appelle indifféremment la « vue synoptique » ou la « saisie aspectuelle ». Il s’agit précisément de rendre justice à l’infinie variété du monde sensible, à sa capacité à se faire voir sous de nouveaux aspects et à se renouveler sans cesse.

C’est cette méthode que Charlotte Gauvry, enseignante en philosophie, et Bruno Goosse, artiste et enseignant, tenteront d’appliquer à l’étude d’un lopin de terre que l’on peut voir à la fois comme une terre cultivée, un mini-golf, et pourquoi pas le champ de la bataille de Waterloo…


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