DU MERCREDI 3 JUILLET (19 H) AU MERCREDI 10 JUILLET (14 H) 2019; CERISY
Direction: Sophie LÉCOLE SOLNYCHKINE, David MARTENS, Jean-Pierre MONTIER
Dépeindre un lieu, quoi de plus courant ?  La pratique est si ancienne que sa familiarité a pour une large part  occulté l’existence d’un genre à part entière, le portrait de  territoire, dédié à la (re)présentation de lieux tels que des villes,  des régions et des pays. Ce genre n’a cessé d’évoluer au cours d’une  histoire qui l’a vu se décliner sous différentes formes médiatiques : du  livre aux sites web en passant par la photographie, le cinéma et la  télévision, la radio ou encore dans le cadre d’expositions. 
Ce colloque a pour ambition de proposer  la cartographie de ce genre aussi méconnu qu’extraordinairement courant.  Pour ce faire, des spécialistes de différentes disciplines (études  littéraires, histoire et esthétique de la photographie, du cinéma…)  seront conviés à un dialogue avec des auteurs de portraits de pays ainsi  qu’avec celles et ceux que ces questions intéressent. (info)
Waterloo n’est pas à Waterloo
Waterloo est le nom d’une petite ville en périphérie de Bruxelles. Ce nom est connu dans le monde comme celui d’une bataille. Il est tellement connu qu’il est devenu un nom commun. C’est aussi le nom d’un champ. Mais ce champ n’est pas situé à Waterloo. C’est la contingence de la localisation du quartier général du vainqueur de la bataille qui a donné son nom au champ. Cette variabilité du toponyme proche d’une délocalisation a-t-elle favorisé l’utilisation du nom propre comme nom commun ? Derrière cette question anodine se profile une géographie fluide dont la conférence envisage de dresser le portrait.
